The Road to the SDGs

u le raffermissement de la présence dans les médias et de la visibilité de la BID sur la scène du développement mondial, et la nécessité de la rendre proactive et non réactive face aux évènements ; u le renforcement des capacités dans les domaines où la BID ne dispose pas d’une expertise suffisante, comme la programmation axée sur les chaînes de valeur, les plateformes de financement participatif, les STI, la mobilisation créative de ressources, etc. La BID a eu recours à la création de partenariats avec d’autres institutions et au détachement d’employés choisis pour accélérer le transfert d’une expertise mondiale dans le domaine des politiques qui régissent le fonctionnement des marchés, ce qui permet de s’assurer que tout le monde partage les bénéfices de la croissance économique et d’optimiser l’impact des interventions ; u la mise au point de règles régissant le recrutement et les ressources humaines en général ; et u le passage au numérique et l’élimination du papier dans toutes les affaires et transactions de la BID. Il s’agit là d’un saut quantique dans l’environnement de travail de la BID. Les documents d’affaires, la correspondance, les demandes de service et les approbations se font à 100 % par voie électronique, sans papier. Les économies réalisées sont estimées à 14 millions de dollars par an. Question : La fracture en matière de STI s’élargit de jour en jour entre les pays développés et les pays en développement. Les innovations et la technologie sont des facteurs déterminants de la concurrence entre les pays dans différents secteurs. La BID a-t-elle des programmes ou des initiatives visant à aider les pays membres à mettre en place des écosystèmes STI ? Réponse : La science, la technologie et l’innovation ont remplacé les ressources naturelles et financières comme principaux moteurs de la croissance économique actuelle et future. Aujourd’hui, il existe des pays qui ne disposent pas de ressources naturelles ou dont les ressources financières sont limitées, mais qui ont réussi à se classer en tête de liste pour ce qui est du PIB national et du revenu moyen par habitant. L’innovation a contribué à réduire la pauvreté et à trouver des solutions efficaces aux problèmes d’éducation, de santé, d’environnement, d’économie etc. Il ressort des données internationales de l’Institut de statistique de l’UNESCO que les États-Unis d’Amérique, la Chine et le Japon se classent en tête en termes de dépenses consacrées à la science et à l’innovation, et que 44 % des entreprises internationales prévoient d’augmenter leurs dépenses en matière d’innovation et de développement. Prenons l’exemple d’Uber et de Careem. [ 16 ]

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