The Road to the SDGs

qui, selon les prévisions, devrait croître de 800 millions de personnes d’ici 2030, les pays membres se doivent de prendre des mesures immédiates pour créer des ressources additionnelles, augmenter leur productivité, et transformer leurs modèles d’entreprise, afin de favoriser la croissance et l’innovation. � Le nouveau cadre de programmation révèle que les pays membres disposent d’un énorme potentiel de production qui demeure inexploité, et que : — ils sont à la traîne en termes de création de valeur, en raison des énormes déperditions alimentaires dans la chaîne de valeur ; — ils ont le potentiel nécessaire pour renforcer la création de valeur en développant leurs activités de transformation des aliments ; — malgré leur présence limitée dans la transformation des aliments, des opportunités existent dans la transformation primaire et secondaire pour une meilleure création de valeur dans beaucoup d’industries ; et — des investissements dans les infrastructures, une meilleure gestion agricole et la formation des petits exploitants peuvent permettre d’accroître considérablement la production agricole. � Le nouveau cadre de programmation met en exergue les opportunités qui s’offrent aux pays membres de la BID et les défis qui les interpellent. Il souligne que : — ceux qui sont des champions de la productivité enregistrent d’excellents résultats dans l’agriculture et sont intégrés dans la chaîne de valeur mondiale ; — ceux qui se focalisent sur la production ont des secteurs agricoles bien établis, mais manquent de productivité, de capacité de transformation et d’infrastructures appropriées ; et — ceux qui sont concentrés sur leur marché intérieur dépendent fortement de la production agricole, mais leurs niveaux de productivité et de mécanisation sont trop faibles pour tirer la plupart des agriculteurs de l’agriculture de subsistance. � Le cadre de programmation souligne : — la nécessité pour les champions de la productivité d’investir dans l’innovation et la durabilité pour maintenir la productivité et augmenter les parts de marchés ; — le potentiel des pays tournés vers la production pour développer leurs capacités de transformation, afin d’augmenter leur part de valeur de marché ; et — les possibilités pour les marchés intérieurs d’accroître la productivité grâce à la mécanisation et à la transposition à grande échelle, afin de vaincre l’insécurité alimentaire et satisfaire la demande nationale. — du siège et des centres régionaux. RÉSULTATS PRÉVUS � Le cadre de programmation ouvre la voie aux pays membres pour atteindre leurs objectifs de production agroalimentaire par des solutions décisives et innovantes propres à : — générer des produits agroalimentaires additionnels pour l’exportation, d’une valeur de 380 milliards de dollars ; — transformer le marché du travail, en améliorant les compétences et les revenus de 170 millions de personnes ; et — tirer au moins quarante millions de personnes de l’insécurité alimentaire chronique. � Pour aider les pays membres à atteindre leurs objectifs, le cadre de programmation aborde également : — les systèmes de gestion capables d’améliorer la durabilité de la production ; — les mesures de contrôle susceptibles de freiner la déforestation et la destruction de la biodiversité, surtout qu’assez souvent les agriculteurs n’ont pas accès à l’assistance technique et au savoir-faire ; — l’importance du secteur privé pour la transformation à valeur ajoutée qui permet une plus grande création de valeur, avec un accent particulier sur les modèles de partage des risques et de coopération entre les secteurs privé et public ; — le cofinancement et le partage des risques avec la BID, ainsi que l’accès aux décideurs de haut niveau pour favoriser la collaboration ; — les innovations à faible coût propres à encourager l’utilisation efficace des ressources et la productivité (systèmes d’irrigation goutte-à-goutte pour augmenter la production de riz non-inondé jusqu’à 30 % et réduire la consommation en eau de 50 %) ; — les solutions numériques pour améliorer les conditions de vie et les revenus des agriculteurs par l’intégration des chaines de valeur ; et — le rôle des modèles de crédit-bail coopératif dans la mécanisation et le renforcement de la productivité des petits agriculteurs, lesquels modèles permettent de relier les créanciers, les fournisseurs d’équipement et les agriculteurs. INVESTISSEMENT � La BID a porté son allocation au nouveau cadre de programmation à 40 % de l’enveloppe de financement du plan annuel des opérations et entend l’augmenter progressivement à 80 %. � Dans un premier temps, la BID a publié un rapport sur le secteur agroalimentaire de l’après la pandémie à coronavirus. L E S P A Y S M E M B R E S P E U V E N T générer des produits agroalimentaires additionnels pour l’exportation, d’une valeur de 380 milliards de dollars transformer le marché du travail et améliorer les revenus de 170 millions de personnes [ 223 ] V E R S L A R É A L I S A T I O N D E S O D D | P R O G R È S E T R É S U L T A T S

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