The Road to the SDGs

V E R S L A R É A L I S A T I O N D E S O D D | P R O G R È S E T R É S U L T A T S u l’affectation de 35 % des approbations au financement de projets respectueux de l’environnement pour les cinq prochaines années. Le volume global des financements consacrés au secteur des énergies renouvelables est d’environ 3,4 milliards de dollars ; u l’entrée en partenariat avec des institutions interna- tionales dont Sustainable Energy For All (Énergie durable pour tous) avec qui un accord de partenariat a été signé pour le lancement du Centre de l’Énergie durable pour tous ( Sustainable Energy For All Centre ) au Moyen-Orient u l’accueil d’une plateforme pour les pays membres voulant accélérer la réalisation des ODD en matière d’énergie. La plateforme lancée lors de la Réunion annuelle de la BID tenue en 2018 se veut un mécanisme de mobilisation et de sensibilisation des entreprises pour la réalisation de l’ODD 7 ; u la coopération avec la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CE- SAO) sur la publication d’un rapport de suivi des progrès enregistrés par les pays arabes pour la réalisation de l’ODD relatif à l’énergie. Le rapport a été publié en marge de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unis sur les changements climatiques tenue en décembre 2019 à Madrid. C’est un instrument important permettant aux pays arabes de promouvoir des politiques axées sur la sécurité énergétique et de renforcer la résilience face aux changements climatiques ; u la participation à l’organisation d’ateliers et séminaires sur l’énergie renouvelable ; u l’adhésion récente au Réseau d’action pour les énergies renouvelables (REN21), une organisation tournée vers le partage de connaissances dans le secteur des énergies renouvelables et la mise au point de stratégies adaptées. Elle réunit des institutions internationales, universitaires et du secteur privé ; u le financement de projets PPP d’énergies renouvelables pour promouvoir l’entrée du secteur privé dans ce domaine ; et u l’incitation faite aux pays membres d’augmenter la part des énergies renouvelables dans leur bouquet énergétique. Bien qu’énormes, les défis peuvent être transformés en opportunités rentables sur les marchés des pays membres forts de 1,7 milliard de personnes - 2,2 milliards à l’horizon 2030 selon les estimations - et d’une valeur de 7.000 milliards de dollars. Dans les domaines de la technologie et de l’innovation, il y a une course effrénée vers la réduction des coûts des énergies renouvelables et le renforcement de leur efficacité. Dans ce contexte, la BID a lancé le Fonds Transform doté de 500 millions de dollars, en vue de stimuler l’innovation dans certains domaines comme les énergies renouvelables, les villes intelligentes et l’environnement. Ce fonds a déjà financé plusieurs projets. Par ailleurs et outre les soukouk verts, la BID travaille sur le lancement de nouveaux mécanismes de financement à même d’attirer des investisseurs. Nous travaillons sur des projets écologiques qui vont attirer des investisseurs dans un proche avenir, tout en continuant d’aider nos pays membres à mettre au point les législations pertinentes, partager les expériences réussies, et élargir leurs partenariats avec les BMD, le secteur privé, les organisations de la société civile, les universités et centres de recherche. Les pays du G20, c’est-à-dire les pays industrialisés qui représentent 80 % de l’économie mondiale, ont la lourde responsabilité de mettre en œuvre l’accord de Paris sur les changements climatiques. Question : Que se serait-il passé si la BID n’avait pas opéré sa mue et lancé un nouveau modèle d’entreprise ? Réponse : Nous vivons dans un monde en évolution rapide où les STI, les plateformes électroniques, les robots et les mégadonnées sont en pleine expansion. Des millions de jeunes hommes et de jeunes femmes arrivent chaque année sur le marché du travail. Certains emplois disparaissent et d’autres sont créés. Le pays, l’institution ou l’entreprise qui ne se renouvelle pas et n’adapte pas son modèle d’entreprise, se verra dépassé et finira par disparaître. Dans ce contexte, les chiffres concernant les pays en développement sont inquiétants et appellent notre intervention rapide. En effet, plus de 800 millions de personnes dans le monde vivent en dessous du minimum vital, et le nombre d’enfants non-scolarisés dans le monde est de 57 millions. Environ 2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, à l’électricité et à l’assainissement. Le développement de la technologie et des connaissances aggrave la fracture entre les pays du Nord et ceux du Sud. Le financement nécessaire pour les projets d’infrastructure dans les pays en développement est passé de milliards à des milliers de milliards. Bien entendu, si face à ces problèmes et à d’autres, le même modèle d’entreprise est appliqué, les mêmes résultats seront obtenus. Aujourd’hui, nous nous trouvons face à deux options : la fragilité ou la prospérité. Si les pays membres continuent de dépendre des dépenses publiques et d’exporter des matières premières sans améliorer les cadres réglementaires, renforcer la transparence et les capacités, consolider la gouvernance, intégrer les femmes et les jeunes dans le développement, affermir le rôle du secteur privé et accroître l’efficacité de la gestion, le résultat inévitable sera l’augmentation du chômage, l’accentuation des taux de pauvreté, l’immigration clandestine et la fragilité économique. Quant à la deuxième option, celle de l’avenir prospère, elle est l’objectif fondamental du nouveau modèle d’entreprise de la BID, qui considère cette dernière le partenaire des pays membres et non un simple pourvoyeur de financement. La relation entre les deux parties se projette sur le long terme, avec comme objectif ultime l’autonomisation et une croissance durable et plus inclusive. [ 25 ]

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